30 juin 2015
2
30
/06
/juin
/2015
15:06
Les yeux levés vers l'avenir, Léa reçoit son diplôme de masseur-kinésithérapeute: premier projet de vie réalisé...elle vait décidé de sa profession en fin de collège et elle n'a plus changé de choix, traçant sa route semée d'embûches par la voie de la fac de médecine.
Il leur en a fallu de la volonté, du courage à tous ces jeunes, pour bûcher et réussir la 1ère année de médecine et les 3 années d'études à l'école de kiné; ils sortent aussi avec un master1 de santé; ça servira à ceux qui veulent s'orienter vers la recherche mais aujourd'hui ils ne pensent qu'à aplliquer la théorie pour soulager les patients..
Published by Catherine
-
dans
mon petit monde
29 juin 2015
1
29
/06
/juin
/2015
20:28
225 km au total et la chaleur qui monte, monte au cours de la journée...
Jean-Luc et Marc nous laissent à Auxi le Chateau où Gilles a tenté de réparer un problème mécanique
Nous cheminons entre nature et culture le long de l'Authie. Je me sens un peu molle, je n'ai pas de bonnes jambes mais le paysage m'enchante.
Après de rocambolesques péripéties nous pénétrons dans le "Vieux Fort-Mahon" où rue Robinson, je montre à mes amis la maison d'enfance de Didier Herly , notre ancien président auquel nous pensons toujours affectueusement, puis ma villa de vacances et son immense jardin avant de les guider dans les rues discrètes.
A la traditionnelle pause à "L'Amandine", nous ne trouvons pas l'aimable patron Michel, parti...se marier!!! Mais l'accueil reste charmant; Gilles nous offre la Leffe pour fêter son premier "200". Et surtout ma fille Léa vient nous faire un petit coucou!
Il fait trés chaud sur la plage où des baigneurs se pressent déjà! L'Eté est vraiment commencé.
Daniel, qui était venu à notre rencontre, et son épouse Michèle nous offrent le café dans leur "résidence secondaire" au Camping Le Royon; il fait si chaud que les chaises me brûlent.
Nous repartons par le parc du Marquenterre, certes pas le chemin le plus court, mais le panorama enchanteur nous conquit tous; à reprendre absolument.
Olivier est venu à notre rencontre et nous a attendus longtemps à Port le Grand. A la demande générale nous reprenons le chemin de halage à Petit-Port. Mais encore une fois nous en perdons le fil à Abbeville.
Bonne aubaine pour nous désaltérer à la terrasse du "Césario" à l'accueil sympathique, tournée offerte par Renaud et Bruno...Ravito qui sera bénéfique pour moi puisqu'à notre grande surprise commune je retrouve un coup de pédale efficace et puissant sur les 50 derniers kilomètres; je termine tout en plaisir.
Published by Catherine
24 juin 2015
3
24
/06
/juin
/2015
14:04
On croit les longues distances sur les rails, voire installées dans des habitudes assoupissantes, dénuées de toute fantaisie, comme si rien d'imprévisible ne pouvait arriver passé la mi-juin...Et c'est bien sûr quand on n'attend plus de surprises que surviennent de nouvelles péripéties...
Car si depuis le début de l'année nous avons été souvent confrontés à un vent adversaire, nous avions pédalé presque exclusivement sous le soleil. Et bien c'est en route pour l’Été que nous avons trouvé l'humidité des nuages samariens.
Il pleut en ce matin du 18 juin ! Je me prépare pourtant normalement, un peu inquiète du nombre de guerriers au départ à 8h30, Florent m'ayant déjà envoyé un SMS de désistement...Et bien je trouve quand même Gilles, Michel T, Didier et Sylvain, les optimistes du club, qui comme la météo m'annoncent « ça va bientôt s'arrêter ». D'ailleurs, « ça » s'arrête ; dès La Chaussée-Tirancourt, les impers sont rangés, et je ne ré-enfilerai plus le mien, car il fait heureusement enfin chaud aujourd'hui. Mes camarades se recouvrent à Longpré les Corps Saints car une petite pluie très fine retombe.
Pourtant, l'espoir de l'éclaircie ne nous quitte pas, même si notre quête du soleil nous promène de nuages en nuages...L’horizon qu'on voyait clair se colore de gris foncé à notre approche et ce jusqu'à ...Lanchères, où le ciel est enfin lumineux, et il est midi moins le quart !
Pour fêter ça je propose de quitter le parcours officiel et d'arriver à Cayeux sur Mer par le Marais...où nous nous perdons...mais nous avons repéré le bon chemin de cette route pittoresque pour une prochaine fois.
Le bistrot prévu pour la pause est fermé ; et grâce à cet aléa nous découvrons une nouvelle adresse à conserver précieusement ; malgré notre aspect boueux, nous sommes accueillis avec sourires et amabilité à « La plage » où nous consommons de délicieuses Pétrus en terrasse abritée du vent, avec une vue splendide sur la marée haute ; je suis trempée comme après un bain dans les vagues...Sylvain prend des nouvelles des « ardéchois » pendant que je réponds à ceux qui veulent venir à notre rencontre.
Nous repartons ragaillardis par la somptueuse route blanche, jusqu'au Hourdel où au km 90 exactement le soleil apparaît pour ne plus nous abandonner .
Je suis déjà sèche à St Valéry où nous décidons de partir dans une téméraire expédition : descendre jusqu'au chemin de halage.
Le macadam est parfait, le paysage le long du Canal nous dépayse puisque nous ne le connaissions pas ; avec l'émerveillement de la nouveauté, nous nous reposons des caprices du ciel du matin poussés par le vent d'Ouest sur ce parcours parfaitement plat. Bien sûr nous nous perdons dans Abbeville alors que nous n'aurions dû quitter le chemin qu'à Epagnette, bon prétexte à fou-rires.
Nous rencontrons Jack avant Eaucourt, Didier Daumalle à Pont-Rémy, Florent à Long, c'est toujours du plaisir ajouté ces recrues supplémentaires...
Gilles est satisfait, il voulait rentrer à 17h et il est 16h30 quand nous terminons notre joyeux périple par un rafraîchissement bien mérité offert par Michel à « L'embuscade » ; pile 160km du club ; le soleil m'éblouit tellement que j'emprunte sa casquette à Sylvain !
Published by Catherine
-
dans
USC Amiénois
17 juin 2015
3
17
/06
/juin
/2015
17:17
Encore une longue distance absolument épatante!
Aussi bien commencée, la journée ne pouvait pas être ratée, le soleil entre à flots dans la salle de bain, il fait tellement bon déjà à 8h que je démarre bras et jambes à l'air.
Et nous sommes 12 à nous retrouver dans le petit matin de juin : Bruno, Claude, Gilles, Jean-Luc, Marc, Michel, Oscar, Phiphi, Sylvian et moi pour l'USCA, Daniel et Jack pour les « invités ».
Selon la bonne habitude des longues distances tarabiscotées , pour aller vers l'Ouest, nous partons par l'Est puis vers le Nord avant de bifurquer vers l'Ouest à Raineville.
Le parcours prévu est particulièrement bosselé mais collée à la roue de Marc, je n'ai pas l'impression de faire d'efforts, et cette sensation est partagée par tous, poussés par un fort vent d'Est.
Claude et Jean-Luc nous quittent avant St Riquier où Bruno nous propose de grimper par une venelle tout aussi raide que la rue principale mais bien plus pittoresque.
Gilles me déclare qu'à partir de là il connaît la route par cœur puisque c'est celle qui même à ses activités nautiques...et moi aussi je reconnais chaque bosquet car c'est la route qui mène à Fort-Mahon...tandis que pour Phiphi c'est celle qui mène à Agenville, le village de son enfance...
Mais nous sommes bien ici et maintenant, à savourer la superbe lumière du matin de Juin, à pédaler guillerets dans les amusantes grimpettes, jusqu'à Nouvion en Ponthieu où nous retrouvons la platitude des bords de mer avant la piste cyclable encombrée de touristes.
Lorsque la piste s'interrompt, un petit grain de folie téméraire nous incite à tester une voie jamais empruntée...Notre esprit aventureux nous permet de découvrir une autre entrée de St Valéry, le long du canal de la Somme, le dépaysement nous sied.
Il n'est pas encore midi, la terrasse du « Brunch » nous attend, la pause est conviviale et complice, presque folâtre mais surtout propice à la bonne humeur.
Bien sûr, nous appréhendons la reprise, vent dans le nez....Et c'est là que la magie des longues distances jaillit : le retour ne sera qu'une grande vague de cohésion unitaire, à vive allure régulière, les costauds comme Oscar devant, moi derrière, happée par la vitesse harmonieuse et l'ambiance solidaire, dans la chaleur qui monte et nous oblige à partir à la « chasse à la canette » pour quelques arrêts brefs et enjoués ; aucun incident mécanique ne vient perturber ces 160km de plaisir.
Je suis dans mon garage à 16h, presque triste que cette longue distance soit terminée, comme lorsqu'une très belle fête est finie...alors, vite, on recommence !
Published by Catherine
7 juin 2015
7
07
/06
/juin
/2015
16:27
Le défi était de taille : que le Tour de l'Amiénois de l'USCA soit aussi réussi que le Tour de la Somme de l'ES Cagny la semaine dernière.
Et j'ai la joie de pouvoir annoncer que dans la lignée des brevets 2015 ce fut encore un grand cru !
Le résumé du jour tient en peu de mots : plaisir et entente, sport et cohésion, sous le soleil de Juin qui a contribué au succès.
43 participants, 29 pour le total, dans une ambiance de connivence sans faille.
Grâce à Bruno, Fabrice et Patrice, des capitaines de route particulièrement persuadés qu'un brevet n'est impeccable que dans le collectif, l'allure a permis à tous de pédaler sans peine à l'unisson.
La modération dans les nombreuses bosses de la matinée a évité les ralentissements et permit à chacun d'en garder sous la pédale pour la suite.
Cette année le ravito a eu lieu à Fleury où Jean-Robert a laissé la place de conducteur du trafic Delestrez à Jean-Luc, l'organisateur.
Précédé en moto par notre ami Germain,le peloton s'est délesté de quelques cyclos à Loeuilly, à St Sains en amiénois, à Boves, notre président Yves nous accompagnant jusqu'à la pause repas de Domart sur la Luce. Pause dans la bonne humeur bien sûr !
L'après-midi passe comme un rêve, allure vive mais fluide, aucun à coup, du vélo comme j'aime. Mon poisson-pilote Marc nous laissera à Daours pour rentrer directement, victime de crampes, ce qui nous rappelle à tous qu'il faut penser à boire aux premières chaleurs. A partir de Querrieu, nous ralentirons un peu le train pour rentrer au club dans un bel ensemble réjoui.
Bref, 150km de bonheur.
Toutes les photos ICI
Published by Catherine
5 juin 2015
5
05
/06
/juin
/2015
20:11
Château de Boulogne la Grasse (Oise)
Enfin ! Reprise ce mercedi 3 juin des longues distances après près d'un mois d'arrêt. C'est dire comme nous étions impatients de partager à nouveau plaisir sportif et convivial toute une journée dans un paysage nous conduisant petit à petit vers l’Été.
Le soleil illuminera la journée mais la chaleur se fera encore attendre. Néanmoins, c'est la première fois que je pars en maillot court, avec juste les manchettes, qui attendront l’après-midi pour tomber.
Nous sommes douze pour la totalité du parcours, nous serons treize au départ et à l'arrivée.
L'allure est allègre mais le groupe va manquer de cohésion à l'agacement des puristes de l'esprit Longues Distances, sans pour cela entacher l'ambiance particulièrement joyeuse de l'équipée, réjouie de découvrir de nouvelles routes entre Somme et Oise pour pédaler ensemble. Même si le chœur offrit ça et là quelques fautes d'accord, le concert resta harmonieux.
Arnaud s'inquiète...j'ai oublié mon sac à dos ! Mais non, astuce : je transporte le linge et la chambre à air de rechange, la crème solaire dans une bouteille en plastique coupée fixée sur le deuxième porte-bidon ; mes sandwichs, mes sous sont dans mes poches : rien sur le dos.
Jean-Luc fait demi-tour à Boulogne la Grasse, Gilles crève pile devant le château, ce qui nous permet d'allier tourisme historique, réglementation malacologue (mes camarades comprendront) et vélo.
Les communes de l'Oise semblent toutes encombrées de travaux , Didier L crève à Margny sur Matz, près de l'auberge où nous nous étions restaurés en septembre, fermée le mercredi.
Je craignais beaucoup les nombreuses descentes de ce superbe circuit concocté par Didier , et je suis satisfaite de mes progrès ; je n'ai dû être attendue qu'au bas d'une seule,et très peu de temps.
Encore une fois, je ne dévoilerai pas la teneur de l'apéritif suisse, je dirai simplement que tout breuvage, si doux soit-il, ne révèle pleinement son excellence que s'il est partagé en commun, comme nous avons pu aujourd'hui le savourer.
La pause repas à Ressons sur Matz restera dans les annales ; Didier nous a réservé la terrasse de la pizzeria « le bar du Commerce » et a commandé les sandwichs par téléphone. Ils sont gigantesques ! L’accueil est parfait, mes amis sont enchantés par les serveuses avenantes, les tarifs sont fort raisonnables, encore une adresse à garder !
Le retour se fait vent dans le nez , ce qui rend la cohésion solidaire indispensable. A la sortie de Bouillancourt la Bataille nous avons la joie de croiser notre président, Yves, venu seul à notre rencontre, très vite actif à nous protéger en tête de peloton. Il va pouvoir ainsi profiter un peu de l'excellente ambiance amicale de cette sortie.
Nous arriverons tardivement à Amiens car Gilles crève à nouveau à la sortie de Moreuil, et Didier L à Fouencamps.
C'est pourquoi nous ne serons que cinq à prolonger joyeusement la journée par un demi à la terrasse de « L'embuscade » (tournées offertes par Fred puis Phiphi).
J'ai 182 km au total et j'ai bien géré mes efforts car je ne suis pas trop fatiguée. Vivement samedi pour Le Tour de l'amiénois...
Toutes les photos ICI
Published by Catherine
31 mai 2015
7
31
/05
/mai
/2015
15:20
L'ES Cagny organisait les 28/29/30 mai, son traditionnel Tour de la Somme ; Fabrice, Florent, Phiphi, les deux Sylvain, et moi avons rejoint samedi pour les 155km en Haute-Somme Bruno, Jean-Luc, Jean-Paul et Michel qui ont déjà fait les étapes précédentes tout comme Didier D et Marc, absents de la dernière.
Il ne fait que 10°C à 8h malgré un soleil déjà lumineux ; je pars vêtue comme en Hiver ! Sylvain me rattrape sur la route et nous retrouvons nos équipiers au stade de Cagny. Comme prévu, je ne serai enfin pas la seule femme puisque Christine, la présidente du club organisateur, pédale avec nous en tant que capitaine de route, secondée par Olivier et notre Bruno.
Nous partons pour l'Est, vent dans le dos et la route défile fort agréablement. Le circuit oscille entre grimpettes et cheminement le long de la Somme, entre décors champêtres et lumineux paysage fluvial. Peu avant Suzanne, nous avons la surprise de recevoir une averse tout autant imprévue que brève.
Le soleil est déjà revenu quand nous stoppons pour le ravito à Frise. Les profanes sont épatés par la qualité du buffet servi; je ne craque que pour une tranche de pain d'épices.
La suite du circuit nous emmène de villages en villages industrieux ; à Languevoisin, nous sommes applaudis par...Marcel Poulet, président du Club Cycliste de Nesle où nous pausons pour le repas, bières offertes par l'ES Cagny.Avant de savourer mes sandwichs je me change complètement pour une tenue d’Été, même s'il faut ré-enfiler les manchettes quand le soleil se cache.
L'entracte est joyeusement animé, il faut prendre des forces pour le retour entièrement vent dans le nez.
J'emploie une stratégie bien éprouvée, rester dans les roues ; mon habituel poisson-pilote étant absent, je me cale dans l'abri de Daniel. Ce retour ardu me plaît beaucoup, mais j'avoue ne m'être montrée qu'une seule fois à l'avant, sur l'unique bosse de l'après-midi à Cayeux en Santerre, dans le simple objectif de gérer la descente devant en solitaire. La fin du périple est insouciante, la température a grimpé, nous arrivons à Cagny vers 15h, oui, déjà.
Patricia nous rassasie de ses tartes, Sylvain Bulant nous offre des bières, et me rappelle que nous nous connaissons à vélo depuis près de 40 ans. Lui, qui fût, et c'était de famille, dans l'élite des coureurs picards des années 80, est désormais du côté des G.O..
Alanguis au soleil et ravis de cette journée à l'ambiance complice et solidaire, nous peinons à nous séparer. Je repars avec Sylvain , Olivier et Bruno pour quelques kilomètres supplémentaires de camaraderie.
J'ai 163 km au compteur. Ce soir le jour filtrera encore à travers les volets quand je m'endormirai.
Toutes les photos ICI mais petit souci d'objectif embué.
Published by Catherine