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  • : Le velo de Cat
  • : la vie et le vélo côté féminin
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  • Catherine
  • licenciée à l'USC amiènois, 3enfants,pacsée à Michel.
à 15 ans 2 jours j'ai écrit dans mon journal "Je ne voudrais plus faire que ça, pédaler, grimper, souffrir, sourire...bref vivre à vélo"
Mon rêve d'ado est réalisé.
  • licenciée à l'USC amiènois, 3enfants,pacsée à Michel. à 15 ans 2 jours j'ai écrit dans mon journal "Je ne voudrais plus faire que ça, pédaler, grimper, souffrir, sourire...bref vivre à vélo" Mon rêve d'ado est réalisé.

Cumul kilométrique

2021: 10508

2020: 8626

2019: 9634

2018: 10060

2017 : 10332

2016  : 11805

2015 12066

2014:  12 826

2013: 11 360

2012: 10 640

21 juillet 2017 5 21 /07 /juillet /2017 17:24
18 juillet sortie caniculaire de 160km

Juillet, chaleur épaisse,canicule éblouissante..

18 juillet sortie caniculaire de 160km

21°C déjà quand je m'éveille à 6h30 dans l'expectative d'une journée torride. Jean-Robert prend en photo les 11 fous partant affronter la fournaise promise: Fred G, Jean-Paul B, Michel H, Gilbert, Philippe L, Didier D, Sylvain, David, Bruno, Jack et moi.

18 juillet sortie caniculaire de 160km
18 juillet sortie caniculaire de 160km18 juillet sortie caniculaire de 160km
18 juillet sortie caniculaire de 160km18 juillet sortie caniculaire de 160km
18 juillet sortie caniculaire de 160km

Joie, "le Vivier d'Omignon" habituellement fermé le mardi nous accueille, le patron nous expliquant ouvrir sans interruption en haute saison touristique.

La température grimpera jusqu'à 32°C cet après-midi, ce qui donne l'occasion de nombreux arrêts fort joyeux aux fontaines des cimetières,la bonne humeur constante nous préserve des  morsures du soleil.

Nous avons grand mal à nous quitter après cette sortie épatante. Sauf Gilbert arrêté chez lui à Corbie nous terminons tous au bar de Camon.

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16 juillet 2017 7 16 /07 /juillet /2017 13:16
4 juillet: 205km jusqu'à Fort-Mahon
4 juillet: 205km jusqu'à Fort-Mahon4 juillet: 205km jusqu'à Fort-Mahon

205km à 27km/h de moyenne avec une impression de promenade! Tous en forme en ce début juillet!

4 juillet: 205km jusqu'à Fort-Mahon4 juillet: 205km jusqu'à Fort-Mahon
4 juillet: 205km jusqu'à Fort-Mahon
4 juillet: 205km jusqu'à Fort-Mahon4 juillet: 205km jusqu'à Fort-Mahon
4 juillet: 205km jusqu'à Fort-Mahon
4 juillet: 205km jusqu'à Fort-Mahon4 juillet: 205km jusqu'à Fort-Mahon
4 juillet: 205km jusqu'à Fort-Mahon4 juillet: 205km jusqu'à Fort-Mahon
4 juillet: 205km jusqu'à Fort-Mahon
4 juillet: 205km jusqu'à Fort-Mahon
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26 juin 2017 1 26 /06 /juin /2017 16:34
20 juin : 150km sous la canicule

Après près d'un mois de villégiature, pas question de rater mes retrouvailles avec les copains des sorties LD au prétexte  que la météo annonce plus de 30 degrés cet après-midi ! On l'a tellement attendue cette chaleur, on ne va pas râler maintenant...

C'est donc très très joyeuse que je prends mon petit déjeuner sur la terrasse où il fait déjà 22°C à 6h30.

20 juin : 150km sous la canicule

Sous un soleil déjà éclatant je retrouve au club Claude, Didier D, Didier H, Florent, Jean-Paul B, Michel H, Phiphi, Renaud, Sylvain, Sylvian pour l'USCA et nos chers "invités" Germain et Jack.

Il fait chaud.

Notre petite troupe avancera très calmement,Florent, Phiphi, Sylvain et Sylvian ont roulé sur "l'Ardechoise" il y a seulement 3 jours, ils sont en mode récupération. J'ai donc prévu un circuit facile, le même que le premier du Printemps puisque c'est le dernier de cette jolie saison. (Seuls Germain et moi "redoublons".)

Il fait de plus en plus chaud.

20 juin : 150km sous la canicule

Claude nous laisse avant Cerisy, immédiatement remplacé par un charmant cycliste vêtu aux couleurs du CC Nogent sur Oise. Il restera avec nous jusqu'à Albert en respectant notre allure, apparemment séduit par l'ambiance particulièrement potache du jour et me rendra grand service en m'indiquant les bonnes directions. Car malgré le GPS de Sylvain on se perd un peu bien sûr avant de remonter l'Ancre, saluant au passage avec réciprocité les paons d'Authuille.

Nous arrivons à Albert en plein midi sous 33°C. Notre havre habituel "Les 3 pigeons" est fermé, nous dégotons avec bonheur une nouvelle oasis " La Civette" où l'hospitalité est d'autant plus amicale que le patron est un ancien cycliste du CC Albert puis du VC Corbie. Quelle bonne surprise, même si l'accueil à la boulangerie fut moins cordial.

Il fait de plus en  plus chaud.

20 juin : 150km sous la canicule
20 juin : 150km sous la canicule20 juin : 150km sous la canicule20 juin : 150km sous la canicule
20 juin : 150km sous la canicule20 juin : 150km sous la canicule

D'autres ont disserté sur le plaisir de la première gorgée de bière mais celle d'aujourd'hui est éminemment délectable. Sylvian m'offre un demi et demi, oui il fait très soif. La pause à l'ombre des parasols est bavarde et joyeuse. Bien sûr nous craignons une sensation d'étouffement en repartant, mais nos corps sont habitués, nous supportons sans douleur la morsure du soleil, l'ardeur de ses rayons.

Personne n'a envie de raccourcir le parcours pourtant et nous repartons donc vers l'Est avant de bifurquer sur l'Ouest à Bray sur Somme où nous montons la seule bosse de la journée, et encore, tronquée de moitié. Le vent léger s'est levé pour nous 

Nous trouvons enfin l'ombre salvatrice le long de la vallée de la Somme à partir d'Etinehem.

Il fait de plus en  plus chaud.

20 juin : 150km sous la canicule

Il faut bien sûr s'arrêter dans un cimetière pour se ravitailler en eau presque tiède. Je suis douchée ,ça me rafraîchit bien, je ne souffre pas de l'atmosphère suffocante même si je sèche en quelques kilomètres.

.

 

20 juin : 150km sous la canicule
20 juin : 150km sous la canicule20 juin : 150km sous la canicule20 juin : 150km sous la canicule
20 juin : 150km sous la canicule20 juin : 150km sous la canicule

Didier H nous quitte à Fouilloy pour rentrer directement chez lui. L'autre Didier propose de nous faire découvrir un pittoresque estaminet à l'écluse de Lamotte-Brebière. "Le Melba" est fermé mais le truculent patron est là et nous sert tout de même, avec une familiarité bienvenue, nous égayant et nous donnant envie de revenir souvent.Le lieu est à la fois fantaisiste et apaisant au bord du fleuve. Nous restons très longtemps attablés à bavarder gaiement.

20 juin : 150km sous la canicule

Mais une seule bière ne suffit pas pour récupérer de cette torride journée...Direction 'L'embuscade"...et pourtant, nous stoppons au premier abreuvoir , sur la place de Camon. Nous c'est Didier, Sylvain, Sylvian et moi...j'ai bien conscience que nous devrions être plus nombreux mais mon cerveau est occupé à choisir la place ombragée la plus fraîche...

Sylvain nous offre une tournée et nous relate les recherches fructueuses de partenariat de Fred...j'ai le nez dans mon smartphone à chercher la photo du vélo qu'il vient d'acquérir quand...Fred en personne gare sa voiture devant le bistrot pour nous rejoindre! Et bien sûr il paye sa tournée pour fêter son nouveau vélo...quand apparaît...Phiphi...ouf, je savais bien qu'il manquait quelqu'un!

Il fait de plus en  plus chaud....et demain, c'est l'Eté...

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23 juin 2017 5 23 /06 /juin /2017 16:55
Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal: épilogue

Dernier petit déjeuner en commun , je suis accueillie d'un sourire goguenard à l'accueil de l'hôtel, le patron du "bar des motards" a téléphoné , j'y ai oublié une paire de lunettes...

Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal: épilogue
Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal: épilogueMes trois jours avec l'USCA dans le Cantal: épilogue

Didier et Paulette restent encore une journée supplémentaire, Michel et moi repartons à Murat avec arrêt au "bar des motards" pour les lunettes.

Il fait toujours beau et chaud...nous paressons tout l'après-midi dans des transats avec chat et chien...je vais apprendre que la voiture de Manu est tombée en panne sur l'autoroute, c'est vraiment une année difficile ...je n'oublie pas de remercier encore Fabrice, c'est grâce à son activité bénévole que j'ai pu profiter clefs en main de ce fabuleux séjour.

 

Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal: épilogue
Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal: épilogueMes trois jours avec l'USCA dans le Cantal: épilogue

À ma grande surprise une journée de repos suffira pour soigner mes blessures et je remonterai sur le vélo dès lundi m'offrant encore une belle revanche en grimpant par Chalinargues jusqu'au lac du pêcher. Nous pédalerons aussi bien sûr encore côté Plomb jusqu'à Prat de Bouc avec retour par la Planèze...

Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal: épilogue
Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal: épilogue
Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal: épilogue
Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal: épilogue
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23 juin 2017 5 23 /06 /juin /2017 16:38
Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal: Jour 3: samedi 27

Ouf,j'ai vraiment bien dormi, malgré la chaleur...La tisane au houblon , consommée avec modération, est décidément trés eficace.  

Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal: Jour 3: samedi 27

Au petit déjeuner, je suis raisonnable, je ne mange pas de croissants; comme jeudi, je me régale d'un énorme sandwich au saucisson (en plus du bol de thé, des tasses de café, du yaourt et du fromage blanc...).

Ce matin , ce qui m'inquiète, c'est...la peau de mes fesses...elle est à vif... le contact avec la selle sera pénible toute la journée et pourtant sans l'oublier je vais occulter cette douleur qui va s'ajouter aux difficultés du jour. Faut il donc être bien fêlé pour s'imposer pareille torture.

Il fait déjà très chaud quand nous démarrons à 8h30. Aujourd'hui pour moi c'est l'aventure, je suis ravie à l'idée de découvrir de nouvelles facettes de mon cher Cantal. Michel m'informe que Fabrice prevoit de racourcir le parcours intinal , lui prévoit encore cette fois de venir à notre rencontre cet après midi.

Après quelques kilomètres vers Aurillac, nous bifurquons vers Velzic...et commence une vraie galère sur une route non seulement dégradée mais aussi tellement raide que certains d'entre nous mettrons pied à terre quand nos compteurs indiqueront moins de 5km/h et que nous avouerons tous sans exception à Fabrice un peu plus tard que nous avons eu des envies de meurtre sur sa personne...

Et comme lorsqu'on a fini de grimper il faut redescendre... par des routes identiques dans l'autre sens, je bats mon record de lenteur, tétanisée de terreur sur mes freins.

Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal: Jour 3: samedi 27

La suite du parcours est beaucoup plus sereine pour moi. À , là où un panneau "attention nombreux cyclistes " nous surprend, Fabrice nous envoie jusqu'au sommet du Col de Legal.. Ce n'est certes pas la pente du PuyMary mais c'est tout de même plus de 12km de montée constante, entre pâturages et forêt de sapins, entre lumière suffocante et ombre salvatrice. Je retrouve mon aisance à pédaler , je grimpe avec allégresse sans plus m'occuper de mes compagnons, tout à mon plaisir. Seuls Sylvain, Oscar et Fabrice me dépassent et ces deux là s'arrêtent à un carrefour pour indiquer le chemin et...photographier des vaches. Je suis seule dans la montagne désormais, personne devant, personne derrière, pas de voitures...je jubile, en pleine conscience de mon bonheur à être là... Les kilomètres défilent, et je croise Sylvain qui redescend épauler les copains, un peu inquiet de ne distinguer que moi dans le lointain. Me voilà au sommet, le vent souffle, radieuse, quel contraste avec mon ressenti d'hier à la même heure! Heureusement que je suis seule d'ailleurs car au pied du panneau indiquant 1231m je hurle "Vengeance", exaltée de plaisir.

La troupe se rassemblera peu à peu et c'est groupés que nous devalons vers St Projet de Salers. Les routes sont étroites, pittoresques. Notre long ruban s'éparpille au long des crêtes. Comme j'ai tiré les leçons de ma défaillance d'hier je me suis correctement alimentée et ..je n'ai plus rien à boire! Christophe m'offre solidairement son 2eme bidon.

Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal: Jour 3: samedi 27
Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal: Jour 3: samedi 27Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal: Jour 3: samedi 27Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal: Jour 3: samedi 27
Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal: Jour 3: samedi 27Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal: Jour 3: samedi 27

Il est midi quand nous arrivons à St Martin Volmeront

Seules Dominique et Martine se sont déplacées et ont ajouté aux paniers repas des bières qui réjouissent mes compagnons mais je préfère rester à l'eau claire

Le pique-nique au bord de la Maronne est très joyeux.

Fabrice cherche sur la carte un raccourci sympathique, nous avons mis 4 heures pour faire 60km! S'il hésitait peut-être il est désormais convaincu qu' il faut réduire le kilométrage initial, ce qui est d'ailleurs le souhait de l'écrasante majorité des participants (seuls les costauds Florent,Sylvian, Christophe, Frédéric G Sylvain C, et Oscar préfèreraient rester sur l'option première). Les héros sont fatigués; afin que le plaisir persiste, la raison doit l'emporter sur la recherche de performance.

Nous repartons par la D142 , sous une chaleur accablante, par une belle et longue grimpette sans ombre aucune, soleil au zénith.

 

Loin devant nous disparaît la silouette d'Oscar... Son impatience lui vaudra de rater la suite...il rentrera directement sans se retourner , déçu de l'élagage de la sortie, et pourtant c'est lui qui aura le moins de kilométres aujourd'hui, il profitera de la piscine pendant que nous continuerons nos joyeuses tribulations cyclistes.

Le ruban de cyclistes s'effiloche. Après quelques kilomètres la troupe est clairsemée. Les premiers patientons , repartons... nous sommes éparpillés, ce n'est pas normal, on se rassemble en plein soleil , interrogatifs, il manque des combattants... Florent nous apprend enfin les consignes... Manu est à nouveau malade, il ne peut plus avancer d'un metre...Fabrice et Sylvain C le SOUTIENNENT , Martine revient pour le rapatrier en Kangoo, ils rentreront ensemble, c'est Florent qui est chargé de nous diriger sur la fin du parcours. Seul Fred G choisit de les rejoindre. Florent, GO en second, se charge de notre destinée.

Nous cheminons donc de plus en plus joyeusement sous le soleil de plomb, la route est belle tout en longues bosses et descentes sans danger,presque pas de circulation en ce samedi d'Ascension, le paysage montagnard est splendide, encore. Seule la chaleur nous pése. Mais il nous faut bien une galère: c'est sur une angoissante "4 voies" que nous pénétrons dans Aurillac !Aucun souci ensuite, oui depuis mercredi je maîtrise la traversée jusqu'à Arpajon sur Cère. Pour nous réaprovisionner en eau j'ai l'idée d'une halte-ravito chez le sympathique vélociste qui remplit nos bidons avec toute son hospitalité auvergnate. J'en profite pour appeler Michel. Venu à notre rencontre il s'est perdu, s'est fait attaquer par un chien, est déjà bien loin d'Arpajon, bref rentre seul.

Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal: Jour 3: samedi 27

Le reste de la sortie est le bouquet final de ce merveilleux séjour... tout en beauté montagnarde et champêtre, dans une humeur joyeuse.

Car nous voilà maintenant sur le parcours tracé par Fabrice. La magie du Cantal n'en finit pas d'agir. Nous évoluons d'hameau en hameau, de bosse en bosse, je vole et les descentes sont courtes.La chaleur fond le goudron , le macadam est totalement gluant sur une bonne centaine de mètres, dans une bosse, du jamais-vu! ( Michel , lui, est descendu par ce tronçon!) On passe en force, joyeusement même.

Je prends de l'avance pour cause de descente prévue, on doit se regrouper à la pancarte Vic sur Cère, Didier D me dépasse en trombe,je stoppe à un carrefour troublant, pas lui..il nous attendra longtemps à une autre entrée du village...Dommage, il n'est pas sur la photo, autre grand moment de rigolade...

Car c'est déjà fini..déjà les derniers mètres de notre fabuleuse épopée...Nous sommes tous enchantés de notre après-midi de vélo.

Je ne suis pas trop fatiguée mais les dégâts sont tout autres sur la partie de mon anatomie toujours à l'abri du soleil...je crains de ne plus pouvoir m'asseoir sur une selle pendant des semaines...

Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal: Jour 3: samedi 27
Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal: Jour 3: samedi 27Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal: Jour 3: samedi 27

L'apéro de clôture a vu sur la piscine, je félicite et remercie Fabrice pour ces 3 formidables journées, pour son adaptabilité à la situation et à nos souhaits.

Manu peut se joindre à nous, ouf.

Le dîner est bavard et folâtre, avant que nous nous egayons plus encore au "bar des motards" David, Florent, Michel, Sylvain, Sylvian, Vincent et moi ferons la fermeture avant de rentrer dans la chaleur de la nuit.

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23 juin 2017 5 23 /06 /juin /2017 16:33
Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal: Jour 2: vendredi

J'ai mal dormi.

Le circuit tracé par Fabrice reprend en une seule fois toutes mes recommandations. Je cauchemarde à l'idée de la descente du Puy Mary, pourtant sur son versant le plus doux suivant mon conseil. J'y ai tellement eu peur que j'en ai descendu les premiers lacets à pied!

Et la nuit exacerbe les angoisses, la chaleur les amplifie.

Je me réconforte au petit déjeuner en me gavant uniquement de croissants malgré les reproches de Didier D.

Découragé par ses embarras gastriques de la veille, Michel a décidé de ne pédaler qu'à partir de midi, en venant à notre rencontre, après une visite au vélociste d'Arpajon sur Cère ce matin.

Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal: Jour 2: vendredi

Mes jambes sont légères, je grimpe aussi allègrement qu'hier les bosses du parcours, atteignant Mandailles joyeusement.  Florent et Fabrice profitent de la pause avant grimpette pour siroter un café en terrasse parmi l'affluence de motards et autres cyclistes.

J'entame les 10km de montée du Puy Mary avec Didier D puis le laisse partir lui criant "Je gère" car c'est encore ce que je crois.

Hélas dès le premier kilomètre je comprends que ça va être une galère. La chaleur est accablante et l'ombre rare. La sueur dégouline et me brûle atrocement les yeux. Je suis un peu rassurée quand Florent et Fabrice m'affirment "C'est pareil pour nous" en me doublant. Je ne suis pas la seule victime du Puy Mary donc. Moi qui avais décidé de mesurer mes efforts pendant ces 3 jours, je suis bien obligée de forcer, de malmener mon corps pour avancer. Car je vais dépasser Yves à la dérive en lui larmoyant : "T'es pas bien? T'inquiète pas, moi non plus, j'ai même envie de pleurer" puis Sylvain R qui restera dans ma roue.

Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal: Jour 2: vendredi

Ouf, le dernier kilomètre n'est qu'un faux plat mais bien stressant car il faut éviter les piétons, motos, voitures...Le sommet grouille de touristes. La cinquantaine de tables de la terrasse du "Chalet du Puy Mary" sont occupées. Le bruit ambiant, contraste avec le silence solitaire de l'escalade, m'étourdit. Je me sens cotonneuse : une dizaine de copains est déjà en admiration devant le site classé au patrimoine mondial de l'humanité, Christophe m'aide à descendre de vélo en le posant au sol, je ne peux pas lever mes jambes!

Arrivé en trombe juste derrière moi, Didier H a pitié et me "paterne" en m'offrant  un demi, nous nous imposons à un bout de table...et aussitôt je suffoque... je ne peux plus respirer... je m'affolle... un médecin se cache peut-être dans la foule, prêt à me sauver la vie, comme ce type qui ne me quitte pas des yeux...Ouf mon sauveteur est Fabrice, appelé à la rescousse par Didier. Il me parle respiration, pensées positives, j'ai le réflexe prayanama de ma pratique yoga.* Je peux reprendre la route...et me ridiculiser : le dévoué Fabrice me guide mais mes mains enserrent fermement les freins dans les premiers lacets , je ne relâcherai la tension qu'après le Col de Serre. Et là je me laisse enfin dévaler jusqu'à Dienne, fascinée par le panorama, où on attend Didier D pour crevaison. Comme hier sur la Planèze, je retrouve des routes autant connues que celles de la vallée de la Somme, encerclant le lac du Pêcher vanté à Fabrice pour la halte déjeuner. Nous rejoignons la Pinatelle où

la route devient plate...et moi épuisée. Je ne tourne plus les jambes, les roues de mes compagnons s'éloignent à l'horizon. Fabrice et David m'escortent  , Fabrice devra même me pousser en menaçant  "Tu as intérêt à manger ce midi!"... il a compris avant moi..

*À chaque narration de cet incident, mes interlocuteurs ont diagnostiqué une crise d'angoisse, première et dernière j'espère bien, explicable et expliquée par l'appréhension de la descente du Col.

Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal: Jour 2: vendredi

La troupe est déjà installée à l'ombre, je m'assois...Comme les voix me semblent lointaines : louanges admiratives quant au point de vue, réflexions inquiètes quant à la couleur de mon visage entre blanc et gris. Je reste vautrée au sol, impuissante à répondre. Chaque geste est ralenti , mon sandwich est sorti péniblement du sac, je mâche doucement, Fabrice me tend une tranche de rosbif... Et un quart d'heure plus tard, tout va mieux: j'indique Neussargues à des touristes égarés, je téléphone à Michel qui démarre du " Family"...

J'étais tout simplement en hypoglycémie, j'ai eu une bête fringale et me voilà toute requinquée au soulagement de mes camarades.

Les premiers tours de roue au redémarrage achèvent de me rassurer: ce n'était qu'une fringale; je ne m'étais absolument pas alimentée en cours de matinée et j'avais épuisé mes forces dans le Puy-Mary. Je me sens formidablement bien sur ces routes aimées.

Didier D crève à nouveau et on nous invite à avancer, la consigne étant de s'attendre à l'entrée de Murat. Je connais par coeur et comme ça descend donc je suis abandonnée même par Sylvian.

Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal: Jour 2: vendredi

Et je retrouve mes compagnons sur les hauts de Murat, époustouflés par la magnificence du paysage. Je les achève en leur déclarant que c'est le spectacle quotidien de ma fille et qu'elle ne s'en lasse pas. Je les laisse à leur enchantement pour terminer la descente jusqu'à la sortie de Murat où je trouve Yves...que j'avais pourtant laissé à Chalinargues! L'arrière de la troupe est désormais devant ! Nous ne comprendrons jamais où nos chemins ont divergé mais ils ont déjà traversé Murat et ont déjà commencé l'ascension du Plomb du Cantal par le col de Prat de Bouc alors que l'ex-avant du groupe les attend en haut de Murat! Après moultes coups de fil, je réussis à joindre Didier H tandis qu'Yves prévient Fabrice. Il s'est arrêté là pour ne pas laisser seul Fred V, qui, trop fatigué, a décidé de rentrer seul au plus court.

Les ex-premiers maintenant derniers commençons donc l'ascension vers Albepierre quand Didier L et Gilbert décident eux aussi de rentrer avec Fred, je repars donc avec eux me missionnant en guide touristique, inutile d'en faire plus que les hommes. Yves n'a pas bougé et Fred ne répond pas aux appels, c'est inquiétant. Nous tournons le dos à la route, une voiture se gare...Fred et son vélo à l'intérieur ! Un sympathique cantalou le ramène à l'hôtel ! C'est ça l'hospitalité auvergnate.

 

Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal: Jour 2: vendrediMes trois jours avec l'USCA dans le Cantal: Jour 2: vendredi

Nous rentrerons donc à quatre. Fraisse-Bas, Laveissiere, Fraisse-Haut, comme hier. Le tunnel est interdit aux cyclistes, il va falloir encore grimper à Super Lioran mais je les rassure...j'ai un raccourci par le col de Font de Cère. À Font d'Alagnon nous empruntons la route impériale, "ma" piste de ski. J'en connais chaque lacet par coeur, c'est certes beaucoup plus raide que par le col du Pertus mais moins long, et surtout c'est à l'ombre car il fait 32°C!

Je savoure, mes souvenirs enneigés se mêlent au plaisir cycliste de l'instant. Ici j'ai vécu un nombre merveilleux de meilleurs moments de ma vie. Celui d'aujourd'hui s'y ajoute et transcende encore le présent.

Le sommet est au carrefour des pistes alpines et même sur le bitume, sur les pentes vertes, je VOIS la neige. Je dessine de grands signes rassurants à mes camarades montés prudemment, ignorant tout de la distance. C'est fini, nous ne grimperons pas plus haut.

Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal: Jour 2: vendrediMes trois jours avec l'USCA dans le Cantal: Jour 2: vendredi

Je les attends devant "Le buron de Font de Cère",où on déchausse les skis...Contraste avec notre grimpette solitaire et silencieuse, la terrasse est bondée de randonneurs. Gilbert nous offre un demi. Je leur fait visiter l'intérieur rustique et salue la patronne qui a plus l'habitude de ma tenue de skieuse.

La pause demi en terrasse est vraiment bienvenue à l'ombre des parasols. Nous repartons et la vue sur Super Lioran est encore plus impressionnante de ce côté. Nos amis sont probablement en ce moment même sur l'autre versant du Plomb, au sommet de Prat de Bouc.

Je déculpabilise d'avance mes compagnons, il ne faut pas m'attendre, je descendrai doucement et tranquillement les 20 derniers kilomètres jusqu'à Vic surCère, comme hier...

Je suis affamée et me goinfre de mini croissants restes du petit déjeuner.

Après ma douche je fonce à la piscine où Dominique, Héléne, Francine, Martine et Paulette sont rassurées de me retrouver figure humaine. Le bain est délicieux.

Michel rentre ensuite ; parti à notre rencontre en sens inverse, il a fait demi-tour vers 16h, surpris de ne rencontrer personne et persuadé s'être égaré. Et à 18h30 seul Oscar sera de retour! Je suis inquiète.

Et je me sens à nouveau très faible, Paulette me retrouve au fond du frigo une saucisse froide que je dévore. J'ai trouvé les coupables! Les croissants!Apport de sucre implique production d'insuline, baisse du taux de sucre sanguin, et donc hypoglycémie !

Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal: Jour 2: vendrediMes trois jours avec l'USCA dans le Cantal: Jour 2: vendredi

Il me faut une bière pour remonter le taux: j'entraine Michel au "Bar des motards" où nous trouvons une bonne partie de la bande devant un demi. Et moi qui m'inquiètais...

En fait, comme Michel hier, Manu a été malade et épaulé pour rentrer. Et comme Michel hier il se soigne à la bière. Mais cette médication ne lui conviendra pas, il se couchera sans dîner.

Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal: Jour 2: vendrediMes trois jours avec l'USCA dans le Cantal: Jour 2: vendredi

Dommage pour lui, ce soir c'est truffade , mon plat préféré. Fred G lui aussi est nauséeux et quitte la table , nous laissant sa part, quel brave garçon , tandis que Sylvain C étudie consciencieusement en détail chaque fromage auvergnat...

Après ce repas régénérateur , nous sommes une bonne douzaine à profiter du demi à 2€ du "Bar des motards" jusqu'à presque minuit, il fait chaud et soif dans les rues nocturnes.

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23 juin 2017 5 23 /06 /juin /2017 16:25
Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal:                 Jour 1: jeudi 25

Michel et moi partons sans bruit dans le petit matin, au soleil déjà haut.

J'apprécie le trajet en voiture bien plus sereinement qu'hier ! Nous retrouvons les copains attablés autour du petit déjeuner, je vais terminer de me réveiller avec café et sandwich au saucisson. Francis m'accueille d'un admiratif : "T'avais raison, il est vraiment beau ton Cantal". Oui, ils sont tous sous séduits, stupéfaits par ces paysages enchanteurs qui élèvent l'âme, ils ne vont cesser de s'émerveiller désormais.

Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal:                 Jour 1: jeudi 25

Michel et moi partageons un coquet pavillon avec Didier et Paulette, eux au rez-de-chaussée, nous à l'étage, presque deux appartements avec chacun leur salle de bain, deux chambres dont une très spacieuse, bref le logement est parfait.

À 9h30, nous sommes sur nos vélos, bras et jambes à l'air bien sûr car il fait déjà chaud! 

L'allure va rester paisible tout au long du séjour, plus calme encore que dans les sorties LD picardes. Fabrice m'a souvent vanté l'aspect tourisme de son organisation, la découverte d'une région les yeux écarquillés.

Je me sais en très bonne condition physique, ma seule crainte est de ne pouvoir reproduire des efforts trois jours de suite. Je décide donc de suivre le conseil donné par Christine, la présidente de l'ES Cagny: aucun effort inutile, c'est à dire gérer son activité pour rester toujours " dans le vert". La grande inconnue étant ma capacité à résister en économisant ainsi l'énergie. Le principe est de ne jamais forcer son talent pour l'utiliser le plus longtemps possible.

Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal:                 Jour 1: jeudi 25

Nous attaquons la première belle bosse après une quinzaine de kilomètres. Mon aisance à grimper étonne seulement ceux qui n'ont pas roulé avec moi cette année. Hélas, mon agilité ascensionnelle est inversement proportionnelle à mon aptitude à dévaler..Dès la première descente voilà mes travers revenus: trouille à la limite de la panique, freins serrés à fond. Je ne me relâcherai que sur les routes larges sans virages serrés, quel handicap tout de même...

Qu'importe, je prends tant de plaisir à grimper au côté de gens que j'aime, dans l'éblouissant Cantal, sous un soleil de plomb. Tout est comme je l'avais rêvé, parfait. Le bonheur, c'est vraiment simple comme un dérailleur efficace !

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Notre troupe chemine de bosse en bosse par une charmante bifurcation en Aveyron avec photo de famille devant le lac de Sarrans.

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La sueur coule sous les casques, les descentes ne nous rafraîchissent pas du tout.

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C'est pourtant en plein soleil de midi que nous attendent les "paniers repas" que nous avons préparés au bar de l'hôtel ce matin et acheminés avec des boissons par Dominique, Francine, Hélène, Martine et Paulette .Pause particulièrement joyeuse.

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Une pente très longue et raide nous mène ensuite sur la Planèze où je retrouve des routes que je connais maintenant aussi bien que celles de la vallée de la Selle. Fabrice me fait confiance pour un détour de quelques kilomètres des sentes bucoliques de Valuejols à Albepierre jusqu'à Murat. Le terrain est rustique, un troupeau de belles vaches Salers nous barre un moment le chemin pour notre joie de touristes. 

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Michel et moi roulons dans nos traces, entraînant nos amis dans nos roues sur les routes tant arpentées de Fresse-Bas, Laveissiere, Fresse-Haut...je ne m'inquiète pas du tout pour lui, bien que peu habitué aux longues distances, il semble à l'aise...

Je pourrais monter jusqu'au Lioran les yeux fermés: la Bourgeade, le gîte, la cascade, la gare, Font d'Al(agnon), les télésiège, les parkings, Super Lioran, le pont piste de ski, les VVF...Mes compagnons doivent grand mal à imaginer la foule emmitouflée il y a 2 mois encore, les embouteillages, les skieurs à la démarche de robots sur l'asphalte, le paysage blanc coton..

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Je pourrais monter jusqu'au Lioran les yeux fermés: la Bourgeade, le gîte, la cascade, la gare, Font d'Al(agnon), les télésiège, les parkings, Super Lioran, le pont piste de ski, les VVF...Mes compagnons doivent grand mal à imaginer la foule emmitouflée il y a 2 mois encore, les embouteillages, les skieurs à la démarche de robots sur l'asphalte, le paysage blanc coton..

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.Aujourd'hui le soleil cogne et je suis contente d'arriver enfin en haut du Col de Pertus, entre DidierD et Gilbert. Je sais qu'il ne nous reste que 25 km...de descente ! Je leur demande donc de ne pas m'attendre et me laisse délicieusement plonger vers Vic sur Cère à mon rythme placide. 

Je ne sois pas du tout surprise d'y trouver attablés "au bar des motards",déjà à mi-demi Didier , Gilbert, Oscar et Manu.

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Je rentre vite prendre ma clef et ma douche, j'entends Christophe, Florent et Francis déjà rigoler dans la piscine.

Michel arrive...le visage livide! Il a vomi sur ses chaussures à Font d'Al, devant la cabine des forfaits de remontée mécanique, tétanisé par des crampes...il s'allonge après la douche...puis rebondit..."à coup sûr, c'est un coup de chaleur, une déshydratation", persuadé qu'un bon demi va le requinquer. Je sais Florent en chemin pour ce fameux " bar des motards", nous le rejoignons...

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Mais sur la place, en terrasse s'est installée l'arrière-garde de la troupe qui avait  escorté Michel, en tenue et sueur. C'est déjà leur 2eme demi, nous les suivons pour un 3eme, quand Florent nous rejoint en tenue de ville à sa sortie du premier bar.

Michel aura complètement récupéré pour la soirée, je dîne en bavardant avec mon voisin Sylvian enchanté de cette journée.

Soirée très sage puisque Florent, Michel, Sylvain C et moi n'avons trouvé aucun bistrot ouvert dans la ville, pas même le "plan B" indiqué par l'aimable portier du casino : nous explorerons vainement mais gaiement les rues dans la nuit cantalou à la  douceur déjà estivale.

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