12 septembre: de l'Avre à la Selle 145km

Le temps est humide et frais, à peine 15°C ce matin et je ne trouve au club que Dominique! Germain et Sylvain nous rejoignent, nous partons à 8h15 à la rencontre de DidierH qui nous attend à Hailles où comme nous il n'a pas reçu une goutte de pluie.

On le sait dans les sorties LD, quantité ne vaut pas qualité , nous allons encore le prouver aujourd'hui tant notre entente fût parfaite.

Au carrefour de Démuin le câble du dérailleur de Didier rend l'âme! La solidarité des LD se déclenche: nous faisons demi-tour pour l'accompagner chez lui où il peut changer de vélo. L'incident nous a bien fait perdre une demi-heure, je raccourcis le parcours, nous aurons 80 au lieu des 90km prévus ce matin , avec un vent vigoureux.

Les étangs de la vallée de l'Avre sont illuminés de soleil. Pas une goutte d'eau sauf entre Esclainvillers et Quiry le Sec, aujourd'hui mal nommé.

A Breteuil, nous retrouvons le sympathique bistrot "des chinois" à l'accueil souriant et à la terrasse toujours ensoleillée où Didier offre la tournée.

Il fait beau, nous rentrerons sans raccourcir le circuit.

Les routes, inconnues, nous offrent des surprises comme cette étonnante bosse à 12%.

Hélas, après une dizaine de kilomètres, une pluie diluvienne s'abat sur nous en pleine campagne. Je ne vois plus rien, j'avance à l'aveuglette, avant d'atteindre enfin l'abri-bus d'Oursel-Maison où nous devisons gaiement pendant une bonne dizaine de minutes.

Le soleil revenu et un énergique vent favorable nous sèchent avant d'aborder les villages connus Le Croq, Croissy, l'ambiance redevient optimiste.

Comme prévu nous rencontrons après Monsures Yves et son triathlète de neveu Julien puis Jean-René et Patrick à Conty.

Le soleil réchauffe notre petit groupe.

Julien et Dominique crèvent au même endroit avant Loeuilly où nous croisons Michel qui m'inquiète en ne faisant pas demi-tour avec nous alors que nous avons des invités ce soir...

Brutalement, au Campus, une nouvelle averse s'abat, la troupe se disloque, il pleut des cordes pile jusqu'à la rue St Fuscien où Sylvain et moi nous séparons certes au sec mais trempés en seulement 5 kilomètres.

Le comble: Michel rentrera une heure plus tard sans avoir reçu une seule goutte!

Le vent m'a fatiguée, la relaxation s'est transformée en sieste avant l'arrivée des invités.