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  • : Le velo de Cat
  • : la vie et le vélo côté féminin
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  • Catherine
  • licenciée à l'USC amiènois, 3enfants,pacsée à Michel.
à 15 ans 2 jours j'ai écrit dans mon journal "Je ne voudrais plus faire que ça, pédaler, grimper, souffrir, sourire...bref vivre à vélo"
Mon rêve d'ado est réalisé.
  • licenciée à l'USC amiènois, 3enfants,pacsée à Michel. à 15 ans 2 jours j'ai écrit dans mon journal "Je ne voudrais plus faire que ça, pédaler, grimper, souffrir, sourire...bref vivre à vélo" Mon rêve d'ado est réalisé.

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16 mai 2014 5 16 /05 /mai /2014 20:06

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Je suis prête à partir, le téléphone sonne, c'est Jean-Luc ! Il vient de crever sur le pont de Longueau ; j'annonce son retard quelques minutes plus tard à Phiphi, Bruno G, Didier D, Arnaud, Michel H, Guillaume pour l'USCA , Olivier et Michel V pour les « invités ». Jean-Luc arrive...à nouveau crevé ! Et en réparant, il s'aperçoit qu'il manque un patin de freins ! Grand moment de découragement pour lui, il pense renoncer, mais nous le convainquons qu'il pourra freiner avec 3 patins seulement.

Incroyable, pour aller vers l'Ouest, nous partons, avec une demi-heure de retard, vers l'Ouest ! Le brouillard nous surprend à la sortie d'Amiens, ne se levant qu'à Condé-Folie, laissant place à un soleil radieux pour le reste de la journée.

lecrotoy2.jpg

Le parcours est épatant sur des routes bucoliques, peu souvent empruntées, où nous oublions parfois la prudence tant elles ne semblent être qu'à nous, avec des bosses splendides le matin (Long, Caours...) et l'aprés-midi (Lambercourt, Hucheneville, Limeux...)

Phiphi nous laisse après 50km de compagnonnage pour vaquer à ses obligations politiques.

L'allure est joyeuse et adaptée jusqu'à la piste cyclable qui sort de Noyelles. Le groupe se casse en deux, avec une tête qui accélère, nous sommes pourtant à 30km/h vent dans le nez ! Bruno n'arrivera pas à « rentrer » à 31km/h. Je suis coincée derrière avec Jean-Luc et Michel H ;si j'avais été devant, bien évidemment, j'aurais demandé qu'on attende les autres ! Et la séparation grandit, la tête disparaît à l'horizon, ça fait 5km que ça dure, je suis déçue, j'envisage de ne pas m'arrêter au Crotoy et de rentrer seule , plutôt qu'avec ces égoïstes qui ont oublié toute solidarité.

ls nous attendent à l'entrée duCrotoy , Jean-Luc est tellement exaspéré qu'il ne s'arrête même pas, me laissant seule exprimer notre indignation, je n'ai jamais rien vu de tel sur une longue distance, un tel manque de bonne volonté à rester groupés, un tel esprit individualiste !

lecrotoy2--8-.jpg

Mais je comprends tout : cet incident était un prétexte à me faire des bisous pour se faire pardonner ! Et c'est marée haute sur la baie, la lumière de Mai illumine le Crotoy.

lecrotoy2--4-.jpg

Il n'est pas encore midi, les terrasses se remplissent. On nous reconnaît à « La bonne franquette » où Guillaume m'offre une bière et où Bruno déploie un charme italien qui enchante les serveuses. Grâce à son badinage, nous traînons suffisamment pour avoir la très bonne surprise de l'arrivée de Jean-Luc R sur l'esplanade ; il nous accompagnera jusqu'à St Sauveur et appréciera lui aussi les belles grimpettes du circuit .

Est-ce mon petit sprint avec Olivier au sommet de la côte de Limeux ?... à Sorel en Vimeu, je ressens une douleur très inquiétante dans la cuisse droite. Ouf, elle s'estompe, puis revient, à intervalles réguliers, sans cause. Ma cadence de pédalage n'en souffre pas, mais ça me gâche les 30 derniers kilomètres car je crains tout comme mes camarades que quelque chose n'explose soudain dans ma cuisse...la douleur ne s'aggrave pas, sa fréquence non plus. Je termine donc la sortie entre souffrance et plaisir de me sentir poussée par ce bon vent d'Ouest qui s'est levé. J'espère que cet incident ne vient pas de mon  Look 555, don généreux d'un bienfaitrice, que j'essayais pour la première fois sur une longue distance . J'aurai mal encore toute la soirée, debout, assise ou allongée, toujours avec cette curieuse cadence de douleur sans cause suivie de longs répits.

Didier voulait rentrer avant 17h, il est comblé, je suis sous la douche à 16h45, malgré notre départ retardé ce matin et le marivaudage de Bruno ce midi. J'ai 174km, je suis fatiguée mais pas épuisée, j'étends une lessive avant de m'installer sur un transat comme prévu devant la télé pour les dernières minutes de l'Ouverture du Festival de Cannes, la cérémonie entière étant bien trop ennuyeuse.. J'adore cette profusion de cinéma et pendant 10 jours je lis tous les reportages et regarde toutes les émissions consacrées, comme si j'y étais. Sauf que si j'étais là-bas, je ne pourrai pas être au départ du Tour de l'Amiénois samedi...

d'autres photos iCI

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