C'est dit et ce sera écrit : ce n'est pas parce j'ai dû me passer du plaisir de pédaler que je dois aussi me priver de celui de raconter la sortie de 160km dans le Santerre.
Ce n'est pas un bête refroidissement qui fera rater un épisode à mes lecteurs !
Et je pense à mes camarades, inutile d'en rajouter dans leur déconvenue face à ma défection...Qui ose dire qu'ils s'en fichaient ? Non, je ne rêve pas...la preuve...
...tous ces tristes visages, ici, au départ, n'est-ce pas le signe de leur déception en réalisant qu'ils vont se retrouver entre hommes et surtout sans moi ?
Et ne rien raconter serait faire affront à celui qui a battu tous les records d'inventivité pour remporter le concours de l'anecdote longue distance la plus drolatiquement mémorable : Phiphi a démarré...sans vélo ! Au moment où il a voulu le sortir du coffre de sa voiture, il s'est aperçu qu'il avait négligé le petit détail qui consiste à l'y placer préalablement. Acte manqué ou tentative d'affaiblir ses équipiers foudroyés par le fou-rire ? Il se joindra finalement à la troupe à Moreuil, vélo sorti du coffre, échappant ainsi au froid matinal et au brouillard intense qui a effrayé les plus téméraires dès la sortie d'Amiens.
Cette facétie fit l'ambiance joviale, joyeuse, les consolant de mon absence, mais si !
L'allure restera agréable, même si Manu et Bruno ont un peu trop étiré le peloton en montant les bosses trop vite .(Je rapporte),
Dommage pour eux, notre sympathique bistrot habituel à Breteuil était fermé, ils n'ont pas profité de la terrasse privée au soleil, mais d'une terrasse ombragée au bord de la route pour la pause sandwichs où Jean-Luc, Fred et Marc quitteront à regret les copains.
Quelques belles pentes complètent le circuit avant les retrouvailles avec les routes connues. Après Belleuse, les comparses ont le plaisir de retrouver Serge venu à leur rencontre, puis après Conty Henri, Oscar et Vincent. Je sais d'expérience comme ces renforts complices sont réconfortants.
Merci à Phiphi, Fred , Jean-Luc et surtout Didier d'avoir réchauffé mon cœur fiévreux en me racontant cette belle longue distance ; à l'écrire, j'ai la sensation de l'avoir vécue...
...comme j'essaie de de les partager chaque fois avec toi, fidèle lecteur.
Aussi je te rassure, à l'heure où j'écris ces lignes, mon corps est prêt à repartir pour de nouvelles aventures !!!!