Il fait 18°C à 6h30 sur ma terrasse où je petit-déjeune à la lueur de l'aube.

Nous sommes 14 au départ du club: Fred, Richard, Didier D, Didier L, Renaud, Hervé, Dominique, Michel H, Mathias, Michel T, Yves, Jean-Paul et moi. Avec Didier H qui nous attend au Paraclet ça fera donc 15 Peu de temps: Richard, déçu de l'allure paresseuse, nous quitte à Guyencourt sur Noye; Hervé, en mode reprise, juge plus raisonnable de faire demi -tour à Catheux.

Il est déjà 11h30 à Therines et je raccourcis le parcours. Nous monterons à Gerberoy par les lacets boisés de la D143 qui enchantent mes compagnons.

La pause à la terrasse du "Café des halles" est joyeusement complice. Yves offre ma St Omer pression .

Fred prévoyant d'être chez lui à 17h, j'avais décidé de le déposer "au pied" de chez lui au retour , par un nouveau circuit à l'aventure.

La temperature monte avec le soleil dont nous craignons la morsure même si nos corps semblent s'adapter à la canicule.

La chaleur sera heureusement supportable, le circuit se révélant assez ombragé.

Car je ne le connaissais pas !Nous montons les promis superbes lacets en forêt avant de nous perdre bien évidemment. Nous ferons confiance au GPS de Didier qui nous enverra sur un détour inutile d'une bonne quinzaine de kilomètres, ce qui au final en rajoute dans la bonne humeur.

Mathias, Didier D, Michel T et moi  terminons bien sûr à la terrasse de "L'embuscade", avec 1453m de dénivelé, le record de l'année.

Je me sens très fatiguée par ces 185km imprévus. Ce qui m'étonne le plus c'est qu'à 22h30, je suis encore installée sur la terrasse à lire, en peignoir de bain cheveux trempés, et que j'ai toujours aussi chaud!

Retour à la plage de l'enfance avec Didier H, Renaud, Michel T, Phiphi, Philippe R, son oncle Dominique, Didier D et Michel H.

Nous sommes 12 au départ en route vers Fort-Mahon.  Olivier et Germain  nous quitteront à Erondelle,  Alexandre nous accompagne jusque Grand-Laviers.

Après le grand bonheur de mon anniversaire je n'ai pas voulu être méchante avec mes conspirateurs, j'ai donc défini un parcours plat avec seulement une bosse, à l'aller comme au retour.

Malgré un fort vent d' W qui d'ailleurs nous préserve de la grosse chaleur nous arrivons tranquillement vers midi et demi.

Michel B nous avait préparé nos tables à sa terrasse de "L'amandine", ses sandwichs restent impressionnants, Philippe R offre ma bière.

Paresseux  le matin le soleil travaille tout l'après midi, j'aurai parfois trop chaud.

Le circuit est bien trop plat pour mon goût, je découvre cependant une nouvelle bosse à retenir par un peu plus de fraicheur..

J’exécuterai un numéro d'équilibriste pour me rétablir en glissant sur des gravillons, évitant la chute promise, ouf.

Michel T, Didier D et moi terminons à "L'embuscade".

Journée qui pourrait être qualifiée d’épatante sans la blessure d'un des nôtres.

Tout commence bien: il ne fait encore que 15°C à l'ombre à 8h mais le soleil lumineux peaufine ses rayons pour nous chauffer bientôt.

Michel T, Constant, Didier D, Phiphi, Jean-Paul, Michel H, Renaud et moi rencontrons comme prévu Florent sur la route d'Allonville pour cheminer joyeusement de routes départementales en voies communales.

Nous abordons la très belle piste cyclable au Sud d'Arras une dizaine de kilomètres après le départ de Florent...

Au second carrefour Jean-Paul heurte violemment un poteau et s'entaille si profondément le tibia que Michel T pense appeler les pompiers. Je propose de rouler jusqu'à Beaumetz les loges acheter des pansements puisque Jean-Paul s'en sent capable, en attendant les points de suture qui s'imposent.

En attendant l'arrivée en voiture de la compagne de Jean-Paul , nous découvrons une pépite, un bien sympathique "Café de la gare" . Il est midi, l'heure de la pause bière et sandwichs, et même pour certains frites et glaces.

Une fois Jean-Paul véhiculé, nous repartons, rassurés de le savoir en chemin vers des soins et rencontrons Sylvain seulement 15 kilomètres plus loin.

Nous allongerons le parcours en zigzagant pour avoir tout de même 150km au compteur.

Comme nous rentrons plus tôt que prévu Michel, Phiphi, Sylvain, Didier et moi prolongerons plus encore le débriefing à la terrasse de "L'embuscade" .

Le tibia de Jean-Paul a 5 points de suture.

Inoubliable...c'est le mot pour résumer notre sortie du jour.

Il fait presque 20°C déjà sous un ciel pourtant nuageux quand Bruno G, Dominique, Fred G, Fred V, Michel H, Michel T, Renaud, Yves et moi pour l'USCA et nos amis Francis, Hervé et Jean-Luc D démarront du club à la rencontre de Jean-Paul C. 

Nous cheminons agréablement; j'ai voulu créer un tout nouveau circuit alors j'ai peut-être inventé des routes inexistantes, ce qui allongera le kilométrage prévu...heureusement qu'Yves maîtrise l'utilisation du GPS. 

De Domart en Ponthieu une très belle bosse nous monte jusqu'à Ribeaucourt...quand nous réalisons que l'un d'entre nous manque à l'appel. On s'arrête, les plus courageux descendent jusqu'au carrefour où nous avons stoppé assurés d'être tous ensemble...c'est sûr, occupé à bavarder avec une connaissance, il nous a perdus de vue au redémarrage et pris une mauvaise direction là où il n'y en a pas moins de 4 différentes! Et il ne répond pas au téléphone! Après presque 45 minutes de recherche nous repartons désappointés. Nous pédalons dans un grand silence, nos pensées inquiètes occupées par l'absent. Pourquoi ne téléphone-t-il pas? Pourquoi mes appels se heurtent-ils toujours à sa messagerie?

Nous sourions même sur la traditionnelle photo au "Moulin de Maintenay" prise  par de charmants touristes anglais. Mais je reste très tracassée, mon plaisir est gâché.

Le vent contraire se lève, nous approchons de la mer. Déjà nous voilà sur la piste cyclable de Verton et enfin à Berck dans l'avenue qui nous emmène habituellement à la plage...

...où nous croisons notre égaré!

Quelle joie, quel bonheur! Le soulagement est inversement proportionnel à l'inquiétude précédente. Tout va maintenant me paraître radieux, plus rien ne pourra me contrarier aujourd'hui.

Il nous croyait devant lui et sur un itinéraire parallèle au notre il a foncé seul pendant 60km , nous précédant de 50 minutes à Berck!

La pause sandwichs est donc une des plus joyeusement relâchée  de l'année: nous avions tellement craint qu'elle soit plombée par l'absence d'un des nôtres que nous nous détendons parfaitement sous le soleil qui se montre enfin. D'autant plus que l'accueil est particulièrement sympathique au bar "La Halte" dans l'intimité une petite rue piétonne peu passante bien que très proche de la plage et de la foule des commerces.

Nous repartons sur les pistes cyclables et cette fois c'est moi qui perd de vue mes amis; je ne m'inquiète pas puisque je maîtrise ici mon parcours...mais tout de même, je m'étonne de parcourir un premier kilomètre sans cyclistes à l’horizon..quand il me semble entendre la voix de stentor de Bruno crier mon prénom...ils étaient derrière moi!
Le tracé nous emmène sur des routes bucoliques sans circulation jusqu'à la traversée pittoresque de la forêt de Crécy qui nous rafraîchit agréablement , la température commence en effet à grimper.

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Jean-Luc montre des symptomes de lassitude, nous l'attendons régulièrement, Francis, Hervé et lui proposent que nous les abandonnions afin de ne pas ralentir notre progression . Pas question! Nous tenons tous à rester solidaires. Mais ils profiteront de notre pause "fontaine" à Agenvillers (clin d'oeil à Phiphi) pour nous fausser compagnie et nous délester de ce qu'ils pensaient une charge, dommage.

La suite de la sortie sera fluide sur des petites routes inconnues gentiment bosselées. Fred V en manque de sucre faiblit , il cherche une épicerie pour s'offrir un Cola. Ouf, après une dizaine de kilomètres assoiffé il trouve un commerce à Ailly le Haut Clocher. 

Je reçois un SMS de Sophie à la pause fontaine d'Yzeux: alors qu'il est déjà 18h08 Claude, William, Marc et elle sont venus à notre rencontre...impossible de nous croiser avec le retard pris ce matin!

Moi je ne dis rien mais plus le temps passe et plus je pédale allègrement.. Je ne ressens aucun signe de fatigue et j'ai l’impression que mes compagnons sont tout aussi endurants. Nous abordons Amiens à belle allure en harmonie.

J'ai pourtant 220 km pile au compteur!

Et voilà le repos du soir:  j'ouvre le dernier roman de Franck Thilliez "Le manuscrit inachevé" pour découvrir dès les premières pages que l'action se déroule à Berck dans les rues et les paysages traversés aujourd'hui!