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  • : Le velo de Cat
  • : la vie et le vélo côté féminin
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  • Catherine
  • licenciée à l'USC amiènois, 3enfants,pacsée à Michel.
à 15 ans 2 jours j'ai écrit dans mon journal "Je ne voudrais plus faire que ça, pédaler, grimper, souffrir, sourire...bref vivre à vélo"
Mon rêve d'ado est réalisé.
  • licenciée à l'USC amiènois, 3enfants,pacsée à Michel. à 15 ans 2 jours j'ai écrit dans mon journal "Je ne voudrais plus faire que ça, pédaler, grimper, souffrir, sourire...bref vivre à vélo" Mon rêve d'ado est réalisé.

Cumul kilométrique

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23 juin 2017 5 23 /06 /juin /2017 16:33
Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal: Jour 2: vendredi

J'ai mal dormi.

Le circuit tracé par Fabrice reprend en une seule fois toutes mes recommandations. Je cauchemarde à l'idée de la descente du Puy Mary, pourtant sur son versant le plus doux suivant mon conseil. J'y ai tellement eu peur que j'en ai descendu les premiers lacets à pied!

Et la nuit exacerbe les angoisses, la chaleur les amplifie.

Je me réconforte au petit déjeuner en me gavant uniquement de croissants malgré les reproches de Didier D.

Découragé par ses embarras gastriques de la veille, Michel a décidé de ne pédaler qu'à partir de midi, en venant à notre rencontre, après une visite au vélociste d'Arpajon sur Cère ce matin.

Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal: Jour 2: vendredi

Mes jambes sont légères, je grimpe aussi allègrement qu'hier les bosses du parcours, atteignant Mandailles joyeusement.  Florent et Fabrice profitent de la pause avant grimpette pour siroter un café en terrasse parmi l'affluence de motards et autres cyclistes.

J'entame les 10km de montée du Puy Mary avec Didier D puis le laisse partir lui criant "Je gère" car c'est encore ce que je crois.

Hélas dès le premier kilomètre je comprends que ça va être une galère. La chaleur est accablante et l'ombre rare. La sueur dégouline et me brûle atrocement les yeux. Je suis un peu rassurée quand Florent et Fabrice m'affirment "C'est pareil pour nous" en me doublant. Je ne suis pas la seule victime du Puy Mary donc. Moi qui avais décidé de mesurer mes efforts pendant ces 3 jours, je suis bien obligée de forcer, de malmener mon corps pour avancer. Car je vais dépasser Yves à la dérive en lui larmoyant : "T'es pas bien? T'inquiète pas, moi non plus, j'ai même envie de pleurer" puis Sylvain R qui restera dans ma roue.

Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal: Jour 2: vendredi

Ouf, le dernier kilomètre n'est qu'un faux plat mais bien stressant car il faut éviter les piétons, motos, voitures...Le sommet grouille de touristes. La cinquantaine de tables de la terrasse du "Chalet du Puy Mary" sont occupées. Le bruit ambiant, contraste avec le silence solitaire de l'escalade, m'étourdit. Je me sens cotonneuse : une dizaine de copains est déjà en admiration devant le site classé au patrimoine mondial de l'humanité, Christophe m'aide à descendre de vélo en le posant au sol, je ne peux pas lever mes jambes!

Arrivé en trombe juste derrière moi, Didier H a pitié et me "paterne" en m'offrant  un demi, nous nous imposons à un bout de table...et aussitôt je suffoque... je ne peux plus respirer... je m'affolle... un médecin se cache peut-être dans la foule, prêt à me sauver la vie, comme ce type qui ne me quitte pas des yeux...Ouf mon sauveteur est Fabrice, appelé à la rescousse par Didier. Il me parle respiration, pensées positives, j'ai le réflexe prayanama de ma pratique yoga.* Je peux reprendre la route...et me ridiculiser : le dévoué Fabrice me guide mais mes mains enserrent fermement les freins dans les premiers lacets , je ne relâcherai la tension qu'après le Col de Serre. Et là je me laisse enfin dévaler jusqu'à Dienne, fascinée par le panorama, où on attend Didier D pour crevaison. Comme hier sur la Planèze, je retrouve des routes autant connues que celles de la vallée de la Somme, encerclant le lac du Pêcher vanté à Fabrice pour la halte déjeuner. Nous rejoignons la Pinatelle où

la route devient plate...et moi épuisée. Je ne tourne plus les jambes, les roues de mes compagnons s'éloignent à l'horizon. Fabrice et David m'escortent  , Fabrice devra même me pousser en menaçant  "Tu as intérêt à manger ce midi!"... il a compris avant moi..

*À chaque narration de cet incident, mes interlocuteurs ont diagnostiqué une crise d'angoisse, première et dernière j'espère bien, explicable et expliquée par l'appréhension de la descente du Col.

Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal: Jour 2: vendredi

La troupe est déjà installée à l'ombre, je m'assois...Comme les voix me semblent lointaines : louanges admiratives quant au point de vue, réflexions inquiètes quant à la couleur de mon visage entre blanc et gris. Je reste vautrée au sol, impuissante à répondre. Chaque geste est ralenti , mon sandwich est sorti péniblement du sac, je mâche doucement, Fabrice me tend une tranche de rosbif... Et un quart d'heure plus tard, tout va mieux: j'indique Neussargues à des touristes égarés, je téléphone à Michel qui démarre du " Family"...

J'étais tout simplement en hypoglycémie, j'ai eu une bête fringale et me voilà toute requinquée au soulagement de mes camarades.

Les premiers tours de roue au redémarrage achèvent de me rassurer: ce n'était qu'une fringale; je ne m'étais absolument pas alimentée en cours de matinée et j'avais épuisé mes forces dans le Puy-Mary. Je me sens formidablement bien sur ces routes aimées.

Didier D crève à nouveau et on nous invite à avancer, la consigne étant de s'attendre à l'entrée de Murat. Je connais par coeur et comme ça descend donc je suis abandonnée même par Sylvian.

Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal: Jour 2: vendredi

Et je retrouve mes compagnons sur les hauts de Murat, époustouflés par la magnificence du paysage. Je les achève en leur déclarant que c'est le spectacle quotidien de ma fille et qu'elle ne s'en lasse pas. Je les laisse à leur enchantement pour terminer la descente jusqu'à la sortie de Murat où je trouve Yves...que j'avais pourtant laissé à Chalinargues! L'arrière de la troupe est désormais devant ! Nous ne comprendrons jamais où nos chemins ont divergé mais ils ont déjà traversé Murat et ont déjà commencé l'ascension du Plomb du Cantal par le col de Prat de Bouc alors que l'ex-avant du groupe les attend en haut de Murat! Après moultes coups de fil, je réussis à joindre Didier H tandis qu'Yves prévient Fabrice. Il s'est arrêté là pour ne pas laisser seul Fred V, qui, trop fatigué, a décidé de rentrer seul au plus court.

Les ex-premiers maintenant derniers commençons donc l'ascension vers Albepierre quand Didier L et Gilbert décident eux aussi de rentrer avec Fred, je repars donc avec eux me missionnant en guide touristique, inutile d'en faire plus que les hommes. Yves n'a pas bougé et Fred ne répond pas aux appels, c'est inquiétant. Nous tournons le dos à la route, une voiture se gare...Fred et son vélo à l'intérieur ! Un sympathique cantalou le ramène à l'hôtel ! C'est ça l'hospitalité auvergnate.

 

Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal: Jour 2: vendrediMes trois jours avec l'USCA dans le Cantal: Jour 2: vendredi

Nous rentrerons donc à quatre. Fraisse-Bas, Laveissiere, Fraisse-Haut, comme hier. Le tunnel est interdit aux cyclistes, il va falloir encore grimper à Super Lioran mais je les rassure...j'ai un raccourci par le col de Font de Cère. À Font d'Alagnon nous empruntons la route impériale, "ma" piste de ski. J'en connais chaque lacet par coeur, c'est certes beaucoup plus raide que par le col du Pertus mais moins long, et surtout c'est à l'ombre car il fait 32°C!

Je savoure, mes souvenirs enneigés se mêlent au plaisir cycliste de l'instant. Ici j'ai vécu un nombre merveilleux de meilleurs moments de ma vie. Celui d'aujourd'hui s'y ajoute et transcende encore le présent.

Le sommet est au carrefour des pistes alpines et même sur le bitume, sur les pentes vertes, je VOIS la neige. Je dessine de grands signes rassurants à mes camarades montés prudemment, ignorant tout de la distance. C'est fini, nous ne grimperons pas plus haut.

Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal: Jour 2: vendrediMes trois jours avec l'USCA dans le Cantal: Jour 2: vendredi

Je les attends devant "Le buron de Font de Cère",où on déchausse les skis...Contraste avec notre grimpette solitaire et silencieuse, la terrasse est bondée de randonneurs. Gilbert nous offre un demi. Je leur fait visiter l'intérieur rustique et salue la patronne qui a plus l'habitude de ma tenue de skieuse.

La pause demi en terrasse est vraiment bienvenue à l'ombre des parasols. Nous repartons et la vue sur Super Lioran est encore plus impressionnante de ce côté. Nos amis sont probablement en ce moment même sur l'autre versant du Plomb, au sommet de Prat de Bouc.

Je déculpabilise d'avance mes compagnons, il ne faut pas m'attendre, je descendrai doucement et tranquillement les 20 derniers kilomètres jusqu'à Vic surCère, comme hier...

Je suis affamée et me goinfre de mini croissants restes du petit déjeuner.

Après ma douche je fonce à la piscine où Dominique, Héléne, Francine, Martine et Paulette sont rassurées de me retrouver figure humaine. Le bain est délicieux.

Michel rentre ensuite ; parti à notre rencontre en sens inverse, il a fait demi-tour vers 16h, surpris de ne rencontrer personne et persuadé s'être égaré. Et à 18h30 seul Oscar sera de retour! Je suis inquiète.

Et je me sens à nouveau très faible, Paulette me retrouve au fond du frigo une saucisse froide que je dévore. J'ai trouvé les coupables! Les croissants!Apport de sucre implique production d'insuline, baisse du taux de sucre sanguin, et donc hypoglycémie !

Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal: Jour 2: vendrediMes trois jours avec l'USCA dans le Cantal: Jour 2: vendredi

Il me faut une bière pour remonter le taux: j'entraine Michel au "Bar des motards" où nous trouvons une bonne partie de la bande devant un demi. Et moi qui m'inquiètais...

En fait, comme Michel hier, Manu a été malade et épaulé pour rentrer. Et comme Michel hier il se soigne à la bière. Mais cette médication ne lui conviendra pas, il se couchera sans dîner.

Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal: Jour 2: vendrediMes trois jours avec l'USCA dans le Cantal: Jour 2: vendredi

Dommage pour lui, ce soir c'est truffade , mon plat préféré. Fred G lui aussi est nauséeux et quitte la table , nous laissant sa part, quel brave garçon , tandis que Sylvain C étudie consciencieusement en détail chaque fromage auvergnat...

Après ce repas régénérateur , nous sommes une bonne douzaine à profiter du demi à 2€ du "Bar des motards" jusqu'à presque minuit, il fait chaud et soif dans les rues nocturnes.

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23 juin 2017 5 23 /06 /juin /2017 16:25
Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal:                 Jour 1: jeudi 25

Michel et moi partons sans bruit dans le petit matin, au soleil déjà haut.

J'apprécie le trajet en voiture bien plus sereinement qu'hier ! Nous retrouvons les copains attablés autour du petit déjeuner, je vais terminer de me réveiller avec café et sandwich au saucisson. Francis m'accueille d'un admiratif : "T'avais raison, il est vraiment beau ton Cantal". Oui, ils sont tous sous séduits, stupéfaits par ces paysages enchanteurs qui élèvent l'âme, ils ne vont cesser de s'émerveiller désormais.

Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal:                 Jour 1: jeudi 25

Michel et moi partageons un coquet pavillon avec Didier et Paulette, eux au rez-de-chaussée, nous à l'étage, presque deux appartements avec chacun leur salle de bain, deux chambres dont une très spacieuse, bref le logement est parfait.

À 9h30, nous sommes sur nos vélos, bras et jambes à l'air bien sûr car il fait déjà chaud! 

L'allure va rester paisible tout au long du séjour, plus calme encore que dans les sorties LD picardes. Fabrice m'a souvent vanté l'aspect tourisme de son organisation, la découverte d'une région les yeux écarquillés.

Je me sais en très bonne condition physique, ma seule crainte est de ne pouvoir reproduire des efforts trois jours de suite. Je décide donc de suivre le conseil donné par Christine, la présidente de l'ES Cagny: aucun effort inutile, c'est à dire gérer son activité pour rester toujours " dans le vert". La grande inconnue étant ma capacité à résister en économisant ainsi l'énergie. Le principe est de ne jamais forcer son talent pour l'utiliser le plus longtemps possible.

Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal:                 Jour 1: jeudi 25

Nous attaquons la première belle bosse après une quinzaine de kilomètres. Mon aisance à grimper étonne seulement ceux qui n'ont pas roulé avec moi cette année. Hélas, mon agilité ascensionnelle est inversement proportionnelle à mon aptitude à dévaler..Dès la première descente voilà mes travers revenus: trouille à la limite de la panique, freins serrés à fond. Je ne me relâcherai que sur les routes larges sans virages serrés, quel handicap tout de même...

Qu'importe, je prends tant de plaisir à grimper au côté de gens que j'aime, dans l'éblouissant Cantal, sous un soleil de plomb. Tout est comme je l'avais rêvé, parfait. Le bonheur, c'est vraiment simple comme un dérailleur efficace !

Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal:                 Jour 1: jeudi 25

Notre troupe chemine de bosse en bosse par une charmante bifurcation en Aveyron avec photo de famille devant le lac de Sarrans.

Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal:                 Jour 1: jeudi 25

La sueur coule sous les casques, les descentes ne nous rafraîchissent pas du tout.

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Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal:                 Jour 1: jeudi 25

C'est pourtant en plein soleil de midi que nous attendent les "paniers repas" que nous avons préparés au bar de l'hôtel ce matin et acheminés avec des boissons par Dominique, Francine, Hélène, Martine et Paulette .Pause particulièrement joyeuse.

Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal:                 Jour 1: jeudi 25Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal:                 Jour 1: jeudi 25
Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal:                 Jour 1: jeudi 25

Une pente très longue et raide nous mène ensuite sur la Planèze où je retrouve des routes que je connais maintenant aussi bien que celles de la vallée de la Selle. Fabrice me fait confiance pour un détour de quelques kilomètres des sentes bucoliques de Valuejols à Albepierre jusqu'à Murat. Le terrain est rustique, un troupeau de belles vaches Salers nous barre un moment le chemin pour notre joie de touristes. 

Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal:                 Jour 1: jeudi 25Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal:                 Jour 1: jeudi 25

Michel et moi roulons dans nos traces, entraînant nos amis dans nos roues sur les routes tant arpentées de Fresse-Bas, Laveissiere, Fresse-Haut...je ne m'inquiète pas du tout pour lui, bien que peu habitué aux longues distances, il semble à l'aise...

Je pourrais monter jusqu'au Lioran les yeux fermés: la Bourgeade, le gîte, la cascade, la gare, Font d'Al(agnon), les télésiège, les parkings, Super Lioran, le pont piste de ski, les VVF...Mes compagnons doivent grand mal à imaginer la foule emmitouflée il y a 2 mois encore, les embouteillages, les skieurs à la démarche de robots sur l'asphalte, le paysage blanc coton..

Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal:                 Jour 1: jeudi 25Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal:                 Jour 1: jeudi 25

Je pourrais monter jusqu'au Lioran les yeux fermés: la Bourgeade, le gîte, la cascade, la gare, Font d'Al(agnon), les télésiège, les parkings, Super Lioran, le pont piste de ski, les VVF...Mes compagnons doivent grand mal à imaginer la foule emmitouflée il y a 2 mois encore, les embouteillages, les skieurs à la démarche de robots sur l'asphalte, le paysage blanc coton..

Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal:                 Jour 1: jeudi 25

.Aujourd'hui le soleil cogne et je suis contente d'arriver enfin en haut du Col de Pertus, entre DidierD et Gilbert. Je sais qu'il ne nous reste que 25 km...de descente ! Je leur demande donc de ne pas m'attendre et me laisse délicieusement plonger vers Vic sur Cère à mon rythme placide. 

Je ne sois pas du tout surprise d'y trouver attablés "au bar des motards",déjà à mi-demi Didier , Gilbert, Oscar et Manu.

Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal:                 Jour 1: jeudi 25

Je rentre vite prendre ma clef et ma douche, j'entends Christophe, Florent et Francis déjà rigoler dans la piscine.

Michel arrive...le visage livide! Il a vomi sur ses chaussures à Font d'Al, devant la cabine des forfaits de remontée mécanique, tétanisé par des crampes...il s'allonge après la douche...puis rebondit..."à coup sûr, c'est un coup de chaleur, une déshydratation", persuadé qu'un bon demi va le requinquer. Je sais Florent en chemin pour ce fameux " bar des motards", nous le rejoignons...

Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal:                 Jour 1: jeudi 25
Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal:                 Jour 1: jeudi 25Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal:                 Jour 1: jeudi 25

Mais sur la place, en terrasse s'est installée l'arrière-garde de la troupe qui avait  escorté Michel, en tenue et sueur. C'est déjà leur 2eme demi, nous les suivons pour un 3eme, quand Florent nous rejoint en tenue de ville à sa sortie du premier bar.

Michel aura complètement récupéré pour la soirée, je dîne en bavardant avec mon voisin Sylvian enchanté de cette journée.

Soirée très sage puisque Florent, Michel, Sylvain C et moi n'avons trouvé aucun bistrot ouvert dans la ville, pas même le "plan B" indiqué par l'aimable portier du casino : nous explorerons vainement mais gaiement les rues dans la nuit cantalou à la  douceur déjà estivale.

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7 juin 2017 3 07 /06 /juin /2017 15:10
Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal: mercredi 24     J-1

Voilà, nous y sommes...Michel et moi sommes arrives hier à MuratCéleste et sa petite famille ont emménagé au tout début du mois. C'est encore en altitude mais désormais ils ne seront plus dépendants du chasse-neige pendant les mois d'hiver. Et on peut aller partout à pied (école, boulangerie, marché, banque etc...) à condition d'avoir une bonne condition physique car ça grimpe fort pour rentrer. 

Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal: mercredi 24     J-1
Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal: mercredi 24     J-1Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal: mercredi 24     J-1

Vu de son jardin le paysage est époustouflant de beauté de quelque côté que se porte le regard: vallée de l'Alagnon à droite, rocher de Bonnevie  et sa Vierge lumineuse au centre, Puy Mary à gauche,. Quand je pense que Celeste ouvre ses volets tous les jours sur toute cette splendeur, je l'envie.

Il fait beau et chaud  sur le Cantal en ce mercredi 24 mai, je farnienterais bien à l'ombre dans le jardin pendant la sieste de Rose mais Michel décide prudemment de vérifier une dernière fois nos vélos. Il a préparé mon Look à triple plateau que j'ai préféré à mon CBT pour ce périple montagnard. Je l'ai testé pendant la sortie club de samedi, conseillée par mon cher Dominique : la chaîne glissait délicatement de pignon en pignon, beaucoup plus mal de plateau en plateau mais Michel avait très vite réglé le problème. En effet je passe facilement de l'un à l'autre aujourd'hui dans la petite grimpette qui nous sort de la rue...

Mais qu'est-ce donc qui me pique le bout du doigt...un morceau de féraille...Michel ausculte... Et le diagnostic tombe...cataclysmique: le câble de dérailleur est cassé, je ne peux plus changer de pignon! Michel a tout le matériel de réparation Sram et Shimano mais rien en Campagnolo! Je suis effondrée, impossible de pédaler ainsi pendant 3 jours!

Céleste me rassure, on n'est pas au coeur du Sahara, le Cantal est une terre de cyclisme...on téléphone un peu partout, pas de Campa ici, pas de réponse là... Je ne prends pas le risque d'attendre 15h l'ouverture du vélociste réputé de St Flour, nous irons au Décathlon d'Aurillac où on nous a proposé d'apporter le vélo. Donc nous serons bien les premiers à passer à Vic sur Cère...Malgré mon inquiétude je profite de la beauté du paysage et imagine déjà l'émerveillement de mes amis.

L'accueil au Décathlon est d'une gentillesse consolatrice, pourtant je joue de malchance, les deux techniciens cycle sont absents, c'est le chef d'atelier.qui s'y colle sans être spécialiste. Il faut d'abord réussir à extirper les morceaux de câble de la gaine et ce n'est pas gagné...

Je vais attendre sur le parking, sous le seul petit coin d'ombre déniché, en échangeant des SMS rassurants avec Sylvain qui se sent capable de me dépanner; "ils" sont arrêtés à Issoire devant un demi...

Deux heures plus tard je suis soulagée, mon dérailleur fonctionne à nouveau...et le "mécano" ne nous fait pas payer la main d'oeuvre!!!!ISur ses conseils nous nous arrêtons chez le vélociste d'Arpajon sur Cère, encore un commerçant charmant .Michel s'est en effet décidé à acheter une cassette de montagne.

Le retour vers Murat est beaucoup plus joyeux que l'aller évidemment. Michel montera sa nouvelle cassette sur sa roue arrière rapidement et ne sera même pas en retard pour l'apéro...

 

 

Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal: mercredi 24     J-1Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal: mercredi 24     J-1
Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal: mercredi 24     J-1
Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal: mercredi 24     J-1Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal: mercredi 24     J-1

Soirée barbecue en famille jusqu'au coucher du soleil...

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5 juin 2017 1 05 /06 /juin /2017 10:20
Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal: prologue.

5 janvier 2017, quand tout commence.

Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal: prologue.

Virargues, petit village perché au dessus de Murat...je marche d'un pas vif dans la montagne glaciale sous le ciel d'un bleu pur...mon smartphone sonne, c'est Sylvian..."Tu as vu les propositions pour les 3 jours du club? Il y a le Cantal , je vote pour ça. J'ai pensé que ça t'intéresserait ".Ben non je n'ai rien vu, je suis en vacances chez Céleste, on garde Rose, je suis en mode déconnexion. Et comment que ça m'intéresse ! D'autant plus que cette année aucun événement familial n'est prévu à l'Ascension, date choisie pour l'événement. 

Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal: prologue.

Le soir même, alors que nous nous réchauffons en famille devant la cheminée, je reçois des SMS d'Éric D, lui aussi jubile à l'idée...il termine de me convaincre, je vote Cantal. (Finalement, il ne viendra pas). J'apprendrai à mon retour que c'est Didier H qui a proposé cette destination.

Traditionnellement, Fabrice, le GO des " 3 jours",secondé par Florent, élabore un sondage, les futurs participants choisissent la région où ils ont envie de pédaler... And the  winner is  "Le Cantal". 

Bizarrement, ce résultat, jamais contesté aussi loin que remonte l'histoire du club, est sujet à chicanes, jusqu'à fraction inutilement blessante. Plus un mot là dessus. Après quelques semaines d'hésitation Michel décide de m'accompagner, il reste 4 mois pour nous préparer. Les sorties LD vont être utiles, je vais augmenter peu à peu le dénivelé. Je reste inquiète sur ma capacité à reproduire une LD trois jours de suite, je me teste en doublant des sorties longues...Pas de fausse modestie, je suis en très grande forme et je vole dans les bosses.

Mes trois jours avec l'USCA dans le Cantal: prologue.

Début mai je n'ai plus aucune appréhension, juste une jubilation fébrile à l'idée de ce séjour cyclo dans mon cher Cantal. Je compte les jours des retrouvailles pour moi et de l'enchantement à venir pour mes amis...

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